Bruxelles,
30
Septembre
2019
|
17:36
Europe/Brussels

60 ans de crash-tests chez Mercedes-Benz

Provoquer des collisions pour la sécurité

Résumé

Cela fait déjà 60 ans que Mercedes-Benz les prend vraiment au sérieux : les premiers crash-tests de l’histoire de la marque ont eu lieu le 10 septembre 1959. Une voiture-test a percuté de plein fouet un obstacle solide. Cela a marqué le début d'une nouvelle ère en matière de recherche sur la sécurité. À partir de là, il a été possible d’étudier plus en détail le comportement des véhicules et de leurs occupants lors d’accidents à l’aide de voitures-tests et de mannequins de simulation d’impact. Actuellement, le Centre technologique dédié à la sécurité des véhicules (TFS) de Sindelfingen réalise environ 900 crash-tests et 1.700 « tests sur chariot » chaque année. Un véhicule-test (carrosserie ou assemblage d’essai) est monté sur le chariot d’essai et soumis aux forces imprimées lors d’un véritable accident. Mercedes-Benz a constamment défini de nouvelles normes pour les procédures de crash-tests et les installations d'essais et celles-ci ont été adoptées dans toute l'industrie et ainsi permis d'améliorer de manière durable la sécurité des véhicules dans l'intérêt de tous les usagers de la route.

Mercedes Benz effectue des crash-tests systématiques depuis 1959. À ce jour, plus de 14.000 voitures ont été testées. Outre les voitures particulières, Mercedes-Benz procède également à des crash-tests approfondis sur camionnettes et véhicules utilitaires lourds.

« En tant que pionnier de la sécurité, Mercedes-Benz a fait une contribution décisive à la mise en place de crash-tests dans l'industrie automobile mondiale », a déclaré Markus Schäfer, membre du Conseil d'administration de Daimler AG, Responsable de la recherche pour le groupe et du développement de Mercedes-Benz Cars. « Ils restent indispensables, même à l'ère des simulations informatiques, et garantissent le niveau de protection élevé offert par nos véhicules à leurs occupants et aux autres usagers de la route ».

Mercedes-Benz conçoit toutes les séries de modèles pour des scénarios d'accident réels. Pour les crash-tests, cela signifie la prise en compte d’une quarantaine de configurations d’accidents différentes. Les modèles de la marque affichent également de bons résultats lors de crash-tests indépendants : tout récemment, début septembre 2019, l’EQC 400 4MATIC (consommation d'énergie pondérée : 20,8-19,7 kWh/100 km ; émissions de CO2 pondérées : 0 g/km) [1] et le nouveau CLA ont réussi haut la main les crash-tests selon la procédure Euro NCAP[2]. Ils ont reçu cinq étoiles. La nouvelle Classe B et le nouveau GLE ont également obtenu ce meilleur classement possible en juillet 2019. En outre, l’Euro NCAP a décerné à la Classe A en 2018 le prix du meilleur véhicule testé cette année-là et du meilleur de sa catégorie dans le segment des « petits véhicules familiaux ».

Mercedes Benz effectue plus de crash-tests que la loi ou les classements ne l’exigent

Par rapport à l'évaluation d'une voiture endommagée dans un accident réel, le principal avantage d'un crash-test réside dans la possibilité de collecter des données lors d'une collision. À cette fin, les véhicules sont équipés d’un certain nombre de capteurs et de caméras haute vitesse. Différents types de mannequins équipés d'appareils de mesure fournissent des données reproductibles sur les forces auxquelles le corps humain serait soumis dans un véritable accident de voiture.

Les crash-tests menés par Mercedes-Benz sont supérieurs en nombre et en complexité à ceux requis par la loi : des méthodes de simulation de pointe assistent le processus de développement dans ce contexte. Jusqu'à 15.000 simulations de collision réalistes et environ 150 crash-tests peuvent s’avérer nécessaires pour rendre un véhicule entièrement neuf prêt pour les opérations clients. Outre les configurations d'impact prescrites pour l’homologation type d'un véhicule au niveau mondial, cela inclut également des tests de classement et des crash-tests internes particulièrement exigeants. Un exemple à cet égard est le test de retournement, que le groupe effectue en plus.

Les crash-tests de demain : encore plus précis et efficaces avec la vision aux rayons X et les méthodes numériques

Mercedes-Benz coopère avec l'Institut Fraunhofer pour les dynamiques à haute vitesse et l'Ernst Mach Institute (EMI) sur le crash dynamique des rayons X. À l'avenir, ce processus de création d'images permettra aux experts de crash de visualiser et d'analyser également de l'intérieur le processus de déformation des composants. Cela permettra de déterminer plus rapidement les causes d'un comportement de composant donné. Les données du crash aux rayons X sont fusionnées avec des modèles de simulation sur ordinateur pour créer des simulations 3D hautement dynamiques. Les images des rayons X à haute vitesse permettraient également d’améliorer encore la qualité de simulation, laquelle est pourtant déjà élevée.

Un essai sur chariot innovant est également en train d’être effectué : en collaboration avec le TÜV Süd à Prague (République tchèque), des travaux sont en cours sur l'application d'un chariot à impact latéral actif. Ce système vise à simuler l'impact latéral au cours d'une phase initiale de développement, lorsque le véhicule complet n'existe pas encore. À un stade précoce, outre la portière elle-même, l'équipement technique, la géométrie des éléments de décoration et le matériau pourraient également être améliorés.

Simultanément, Mercedes-Benz intensifie également la numérisation dans le domaine des crash-tests : la réalité augmentée (RA) [3] et la réalité virtuelle (RV) [4] permettent d’optimiser encore les préparatifs des collisions. Parmi les applications potentielles des technologies numériques, on peut citer la création d’un catalogue de points de mesure pour mesurer les véhicules dans un espace virtuel et connecter jusqu’à 150 points de mesure sur la voiture à l’aide de lunettes de RA.

Les crash-tests aujourd'hui : les vastes possibilités du Centre de technologie dédié à la sécurité des véhicules (TFS)

En novembre 2016, Mercedes-Benz a ouvert le Centre de technologie dédié à la sécurité des véhicules (TFS), l'un des centres de crash-tests les plus modernes au monde. Son concept de piste d’essais flexible offre non seulement des installations pour les crash-tests classiques, mais crée aussi les conditions pour de toutes nouvelles configurations de tests : collisions de véhicule à véhicule (Car2Car) sous tous les angles, évaluation de PRE SAFE®, manœuvres de conduite automatisée avec une collision ultérieure, crash-tests avec des camions.

Le Centre de technologie dédié à la sécurité des véhicules dispose d’un espace suffisant pour répondre aux besoins de demain. La piste d’essais la plus longue fait plus de 200 mètres. Au total, cinq blocs d’impact sont touchés lors des crash-tests. L'un d'eux peut être déplacé librement dans l'espace et un autre peut être pivoté autour de l'axe vertical. Pour un fonctionnement efficace, ces deux blocs d’impact sont préconfigurés avec une barrière différente sur chacun des quatre côtés. Grâce à un système de cloisonnement mobile, le complexe permet jusqu'à quatre pistes d’essais de fonctionner simultanément.

Crash-tests hier : Mercedes-Benz, pionnier de la sécurité, sert de référence depuis 60 ans

Il n'y a pas eu moins de deux grands moments de la sécurité des véhicules Mercedes-Benz il y a 60 ans : le 11 août 1959, la marque présente aux médias les nouveaux véhicules haut de gamme de la série de modèles W 111. Il s’agissait des premiers véhicules de série au monde à être équipés d’une carrosserie de protection avec compartiment passagers rigide et zones de déformation à l’avant et à l’arrière. Le 10 septembre 1959, Mercedes-Benz entame des crash-tests systématiques, qui font désormais partie intégrante du développement des véhicules. Cela a marqué le début d'une nouvelle ère en matière de recherche sur la sécurité.

Lors du premier crash-test à l'usine Mercedes-Benz de Sindelfingen, une voiture-test a percuté un obstacle solide. Il s’est agi là d’une étape importante car il était désormais possible d’étudier de manière réaliste le comportement des véhicules et de leurs occupants lors d’accidents, sur la base de voitures-tests et de mannequins de simulation d’impact.

Les nouveaux crash-tests ont prouvé que la carrosserie de protection conçue par Béla Barényi, ingénieur de Daimler-Benz, fonctionnait dans la pratique : elle dissipe une partie importante de l’énergie cinétique libérée lors d’un accident. Jointe aux ceintures de sécurité, cela peut protéger les occupants de blessures graves. Ce concept convaincant est devenu la norme de l'industrie. Au cours des décennies qui ont suivi, Mercedes-Benz a constamment défini de telles normes internationales, ce qui a permis d'améliorer de manière durable la sécurité des véhicules dans l'intérêt de tous les usagers de la route. Bien qu’ils aient été peu utilisés au cours des premières années, à partir des années 1960 les crash-tests ont fini par s’imposer comme un outil fiable d’optimisation et de test de la sécurité des véhicules.

[1] La consommation électrique et l’autonomie ont été déterminées sur la base du règlement (CE) N° 692/2008. La consommation électrique et l’autonomie dépendent de la configuration du véhicule.

 

[2] L’Euro NCAP (Programme européen d'évaluation des nouveaux véhicules) est un organisme regroupant les ministères des transports européens, des clubs automobiles et des associations d'assurance. Il effectue des crash-tests et évalue leur sécurité en fonction des systèmes de sécurité disponibles.

 

[3] La réalité augmentée (RA) désigne l'augmentation de la perception de la réalité basée sur ordinateur.

[4] La réalité virtuelle (VR) est la représentation et la perception simultanées de la réalité et de ses caractéristiques physiques dans un environnement virtuel interactif généré par un ordinateur en temps réel.