14
Décembre
2011
|
01:00
Europe/Brussels

Annual Press Conference

L’année qui touche à sa fin est marquée par une grande instabilité économique et politique, avec toutes les conséquences qu’on connaît. Troubles au Moyen-Orient, prix de l’énergie, inflation en hausse, surchauffe partielle des marchés émergents, séisme et tsunami japonais, crise du crédit aux États-Unis, crise de la dette en Europe, situation déplorable en Grèce et en Italie... La croissance du produit intérieur brut s'est pratiquement arrêtée. La vulnérabilité de notre économie globale apparaît au grand jour. Comment tout cela va-t-il évoluer ? Nous n'avons pas de boule de cristal. Mais le scénario du ‘double dip’ n’est plus à exclure. Certains éléments – le prix des matières premières, la baisse du taux de la BCE – nous permettent au stade actuel d’envisager 2012 de façon relativement positive.

Cela dit, la confiance des entrepreneurs et des consommateurs est toujours menacée. Bref, la prudence reste de mise. En ce qui concerne notre pays, il faut ajouter à tout cela une longue incertitude politique et la pression qu’exerce l’Europe sur nos budgets pour les années à venir. À présent, ces deux questions semblent réglées. Espérons que nous allons retrouver le calme.

Tout le monde comprend que dans cette situation de crise financière et économique, les économies sont un mal nécessaire. Cela dit, il ne faut pas que la population active soit obligée de payer le gros de la facture. Il va sans dire que Mercedes-Benz est pour le moins opposée à la décision de taxer des véhicules de société en fonction du prix catalogue. Et ce n’est pas parce que nous construisons des voitures de grande qualité, mais parce que nous nous inquiétons de l’impact social d’une telle mesure. Est-ce que tout cela n’empêchera pas l’introduction et l’acceptation de nouvelles technologies en ce qui concerne le confort et – surtout – l’écologie et la sécurité ? Soyons honnêtes, l’introduction d’une nouvelle technologie demande des efforts financiers non seulement du constructeur, mais également des - soit disant – ‘early adopters’. Des années durant, on a mis l’accent sur l’écologie, à juste titre. Tout à coup, changement de cap et il faut se demander si toutes les conséquences possibles ont été bien évaluées. Et n’oublions pas non plus le maintien des différences dans les régimes régionaux.

Vous trouverez le dossier complet en annexe.