29
Janvier
2008
|
01:00
Europe/Brussels

Des progrès remarquables dans la réduction de la consommation et des émissions de gaz d’échappement

  • Réduction de la consommation moyenne de carburant de 24 pour cent depuis 1990

  • Diminution des émissions de gaz d’échappement dans une proportion allant jusqu’à 97 pour cent au-dessous des valeurs de 1990

  • Nouveau filtre à particules diesel pour un meilleur respect de l’environnement

  • De bonnes perspectives d’avenir pour les moteurs au gaz naturel et hybrides

  • Des piles à combustible pour les moteurs de demain

Mercedes-Benz a réalisé ces dernières années des progrès considérables dans la réduction de la consommation de carburant et des émissions des gaz d’échappement de ses voitures. Pour l’avenir, elle compte continuer à développer de nouvelles techniques contribuant à rendre la conduite d’une automobile encore plus respectueuse de l’environnement.
Depuis 1990, la consommation moyenne de carburant des nouveaux modèles Mercedes-Benz et smart commercialisés en Allemagne a été réduite de plus de 24 pour cent, pour atteindre 7,48 litres au cent kilomètres. Simultanément, les émissions de gaz d’échappement ont été réduites dans un rapport allant jusqu’à 97 pour cent. Par ailleurs, avec la mise en œuvre croissante de pièces en matériaux recyclés et les plastiques recyclés de haute valeur, la marque automobile contribue considérablement à épargner les ressources.
Mercedes-Benz sera le premier constructeur automobile au monde à proposer à partir d’octobre 2003, sur ses modèles diesel populaires, des moteurs aux normes Euro 4 et équipés d’un filtre à particules diesel. Cette combinaison d’un moteur à la norme Euro 4 et du filtre à particules diesel sera disponible dans un premier temps sur les modèles de la Classe C et E équipés de moteurs CDI à quatre cylindres. À partir de janvier 2004, les six cylindres CDI de la Classe E et S seront également à la norme Euro 4 et équipés du filtre à particules diesel.

Un filtre efficace et fiable sans additif

Le système mis au point par Mercedes-Benz autorise une régénération du filtre à particules sans additif. Le filtre reste ainsi efficace sur un très long kilométrage. Le système Mercedes se distingue sur ce point des procédés connus jusqu’ici. Les études montrent que les additifs améliorent certes la combustion des particules retenues dans le filtre, mais peuvent rester à l'état de cendres non régénérables dans les canaux du filtre et finir par obstruer ceux-ci après un certain kilométrage. Il s’ensuit un accroissement de la pression des gaz d’échappement et une consommation supérieure, tandis que la puissance du moteur diesel diminue de manière continue.
Le système Mercedes autorise des kilométrages élevés sans entretien supplémentaire. La régénération du filtre s’effectue par une adaptation appropriée de plusieurs fonctions du moteur comme l’injection de carburant, l’étranglement de l’air d’aspiration, la recirculation des gaz d’échappement et la régulation de la pression d’admission. La température des gaz d’échappement peut ainsi être augmentée jusqu’à un point précis auquel les particules de carbone accumulées dans le filtre se consument de manière contrôlée.

Cela a permis à Mercedes-Benz de réduire les émissions de gaz d’échappement de ses moteurs diesel d’environ 87 pour cent depuis 1995. Cette avancée se fonde en grande partie sur la technique d’injection directe à rampe commune, qui a fait pour la première fois son apparition sur les véhicules en série du constructeur de Stuttgart en 1997. Cette technique a également été à l’origine d’une économie sensible de carburant allant jusqu’à 15 pour cent par rapport aux anciens moteurs diesel à préchambre. Et grâce à la technique CDI de deuxième génération, introduite en 2002 dans la Classe E, la consommation de carburant a encore diminué de 0,9 litres au 100.

Des gaz d’échappement à la norme Euro 4 depuis août 2001 pour les moteurs à essence

Les modèles à essence répondent depuis août 2001 aux limites strictes de la norme Euro 4, qui doit entrer en vigueur en janvier 2005. Ils contribuent donc aussi largement à réduire les émissions de polluants. Ces émissions ont ainsi été réduites de plus de 56 pour cent et, par rapport à 1995, les valeurs des gaz d’échappement des voitures à essence Mercedes se situent aujourd’hui à 81 pour cent sous les limites d’alors.
La technique à trois soupapes développée par les ingénieurs de Mercedes pour les moteurs V6 et V8, qui fit son apparition sur des modèles de série dès 1996, ainsi que le système exclusif TWINPULSE des nouveaux quatre cylindres ont été à l’origine d’une réduction des émissions des gaz d’échappement des moteurs à essence. En même temps, ces techniques ont permis de faire diminuer la consommation de carburant de 13 et 11 pour cent par rapport aux moteurs précédents.

De nouveaux développements possibles grâce aux nouveaux concepts de moteur et au biocarburant

Pour Mercedes-Benz, le potentiel du moteur à combustion est encore loin d’avoir été épuisé. En particulier, les moteurs à essence et à gazole, même en combinaison avec d’autres systèmes d’entraînement tels que le moteur électrique ou en association avec de nouveaux carburants renouvelables comme le « biotrol », présenté récemment, offrent de nouvelles possibilités de réduction de la consommation de carburant ainsi que des émissions de CO2 et de matières polluantes. La vision de l’avenir de l’automobile est et reste le moteur à pile à combustible, alimenté à l’hydrogène issu de sources d’énergie renouvelables et permettant de rouler sans émissions polluantes. Les spécialistes de Stuttgart se sont déjà rapprochés de ce but et, avec les modèles « Fuel-Cell » de la Classe A, sont à la pointe du développement de la technologie des piles à combustible.

Le gaz naturel, en tant qu’alternative aux carburants traditionnels, offre des avantages à la fois écologiques et économiques : les émissions de CO2 d’une automobile fonctionnant au gaz naturel sont inférieures de plus de 20 pour cent à celles d’un moteur à essence. En outre, le gaz naturel est moitié moins cher que l’essence super sans plomb. Sur la base du modèle E 200 KOMPRESSOR, Mercedes-Benz a mis au point une limousine au moteur bivalent essence - gaz naturel, qui sera produite en série au printemps 2004. L’automobiliste peut passer d’un système à l’autre par une pression sur un bouton. Avec quatre cylindres délivrant une puissance de 120 kW/163 CV, c’est le moteur au gaz naturel pour automobile le plus puissant actuellement. Les moteurs hybrides constituent une autre alternative d’avenir. La combinaison d’un moteur à essence V6 moderne et d'un moteur électrique qui intervient au démarrage et lors des accélérations permet d’encore diminuer les émissions de dioxyde de carbone de jusqu’à 20%.

Validation d’un million de pièces en plastique recyclé par an

Dans le cadre d’un écobilan global, Mercedes-Benz évalue les parties importantes des véhicules dès le processus de développement des nouveaux modèles et choisit les matériaux en tenant compte d’aspects environnementaux. Il s’est ainsi avéré lors de la fabrication de la Classe E que la mise en œuvre rationnelle d’aluminium dans la fabrication du capot, des ailes avant et du couvercle du coffre est avantageuse, parce qu’elle réduit considérablement l’utilisation d’énergie primaire.

Pour un développement des produits respectueux de l’environnement, Mercedes-Benz prévoit également la mise en œuvre accrue de plastiques recyclés de haute valeur et de matières premières issues de pièces recyclées. Dans la Classe E, 38 pièces ont déjà été validées pour la mise en œuvre de matériaux recyclés, et 50 autres se composent de matières naturelles. Au total, les usines allemandes du constructeur de Stuttgart peuvent traiter annuellement plus d’un million de pièces en plastique recyclé.

Vous trouverez le dossier complet à ce sujet sous la rubrique 'Documents'