07
Mai
2003
|
02:00
Europe/Brussels

L’Islande ouvre la première station publique à hydrogène

  •  Islande, pionnier dans les énergies alternatives

  • Ouverture de la première station publique à hydrogène

  • DaimlerChrysler partenaire avec les essais du bus à pile à combustible

L’Islande est une petite île dans l’Atlantique Nord et est en train de réaliser le rêve de bien d’autres nations industrielles : elle va générer son énergie à partir de ressources renouvelables.

Depuis 1945, l’énergie géothermique n’a plus de secret pour les Islandais qui en consomment à volonté. D’ici 2050, toute l’économie du pays devrait se baser sur l’hydrogène. L’Islande est l’endroit idéal pour les projets pilotes relatifs aux énergies alternatives.

L’ouverture en avril dernier de la première station publique à hydrogène à Reykjavik est une étape importante dans la recherche vers des énergies alternatives. Le secteur de la mobilité fonctionnant à pile à combustible est ainsi directement visé. Ce centre d’approvisionnement, soutenu par le programme ECTOS (Ecological City Transport System) de la Commission européenne, a été créé par Iceland New Energy, un partenariat entre Vistorka (une compagnie islandaise d’investissement), DaimlerChrysler, Shell et Norsk Hydro.

L’énergie nécessaire à la production d’hydrogène est obtenue à partir de sources d’énergies alternatives hydraulique et géothermique.
En août prochain, DaimlerChrysler livrera à la capitale islandaise trois bus Citaro équipés de la pile à hydrogène, destinés au transport public. Le climat froid de cette île permettra d’analyser et de récolter des données différentes de celles enregistrées par les essais des autres bus (30 au total) dans les 9 autres villes européennes.